Les prochains invités pour l’émission en direct du jeudi 23 janvier seront: à 14 h ,Sébastien Lannoy pour la sortie de son dernier album; Titus Animation, artiste sculpteur de ballons et à 15 h Eric Frence pour la sortie de sa nouvelle chanson « C’est pas la peine »

À 25 ans, Sebastien Lannoy crève l’écran et a aujourd’hui de beaux atouts en main. Il a son public… Celui qui l’a amené là où il se trouve et avec qui il compte encore faire un bon bout de chemin. Chez lui à Avion, mille personnes avaient répondu à son invitation pour la présentation de son second single, Comme à Cuba. Sébastien Lannoy est un chanteur populaire, dans le sens noble du terme… Un interprète dans lequel la population se retrouve parce qu’il est sympathique, parce qu’il a le sens de la fête et a l’intelligence de ne pas mettre ses origines de côté.
Né dans les corons de Noyelles-Godault, il a toujours voulu chanter. À sept ans, il était déjà sur scène pour participer à des radio-crochets ; à 12 ans, il était de l’aventure d’une reprise de Starmania à la maison de l’Art et de la Culture de Sallaumines. « Je gavais mes parents et mes grands-parents, avec ça » explique-t-il… Et s’il a mis ses envies entre parenthèses pendant quatre ans, ce fut pour revenir encore plus fort… « Le chemin de vie personnel doit apparaître dans le chemin artistique. Sinon il n’y a pas de sincérité, pas d’authenticité. » Sébastien Lannoy tire profit de ses doutes et de ses galères. Il se souvient de tous ses petits boulots, correspondant local de presse, serveur, garçon de bureau à la SNCF, animateur de podium, qui l’ont forgé, lui ont permis de s’affirmer. Et si maintenant, il connaît le succès, s’il vit bien de la chanson, il n’en conserve pas moins cette simplicité des gens du Nord qui font de lui quelqu’un d’accessible. « Aujourd’hui, des grands-mères, j’en ai cent… Elles me disent toutes la même chose : fais attention dé n’pas printe la grosse tête min tiot. » Un risque que Sébastien Lannoy semble avoir bien identifié et qu’il devrait éviter assez facilement dans la mesure où sa carrière doit passer par le public, un peu comme celle de Franck Mickaël, privilégiant la scène, sachant boire un pot avec ses fans après chaque concert ou gala… Gardant aussi le contact avec la réalité de notre monde, grâce à son investissement associatif, comme président d’un comité local d’aide aux projets ou simplement militant d’associations caritatives : « quand on a la chance de faire ce métier, on ne doit pas oublier ceux qui doivent simplement remplir leur frigo »