Mardi 21 juin à 18h, l’émission spéciale sur l’économie sociale et solidaire continue. Celle-ci a été enregistrée le 11 mars dernier au Collège Saint-Exupéry à Douvrin, avec le soutien de la Fondation Macif. Les intervenants sont Jonathan Sambugaro de la MACIF, David Arejula de la fondation Frédéric Gaillanne, Gwendoline Magnier et Virginie Ruisseau du Repair Café de Mazingarbe, et bien sur des élèves du collège Saint-Exupéry de Douvrin et leurs professeurs.
Pour rappel, l’idée était de sensibiliser les collégiens et collégiennes à l’économie sociale et solidaire au travers de 3 structures différentes.
Ces trois structures sont considérées comme faisant partie du secteur de l’économie sociale et solidaire, du fait de leurs statuts juridiques particuliers.
En effet, une mutuelle juridiquement est un « groupement ayant la capacité civile, dont la création est soumise à déclaration. Son statut relève du principe de l’autogestion. Elle poursuit un but non lucratif menant dans l’intérêt de ses membres, moyennant le versement d’une cotisation, à des actions de prévoyance, de solidarité et d’entraide. »
Une fondation juridiquement est « l’acte par lequel un ou plusieurs donateurs décident d’affecter des biens, des droits ou des ressources en vue d’accomplir une œuvre d’intérêt général sans recherche de profits. L’objectif d’une fondation ne doit pas être de servir des intérêts privés. ».
Un repair café (littéralement café de réparation) est un « atelier consacré à la réparation d’objets et organisé à un niveau local sous forme de tiers lieu, entre des personnes qui habitent ou fréquentent un même endroit (un quartier ou un village, par exemple). »
Ces trois structures ne cherchent pas à augmenter leurs profits mais plutôt à répondre à la demande de l’intérêt général, ce qui les distinguent d’autres organismes à but lucratif.
Cette émission permet d’en apprendre aussi un peu plus sur les éco-délégué(e)s ainsi que sur le club potager du collège Saint-Exupéry. Un éco-délégué peut se définir comme « un élève de collège ou de lycée élu pour un an par ses camarades pour représenter leurs attentes en termes de développement durable. Les éco-délégués élus travaillent en collaboration avec plusieurs référents de leur établissement (professeurs, chef d’établissement, gestionnaire, conseillers principaux d’éducation…). » Cette fonction est apparue pour répondre aux contraintes écologiques actuelles et pour mieux sensibiliser les élèves à la défense de l’environnement.
Erwan, Radio Plus