Depuis quelques mois sur les réseaux sociaux, une vidéo circule beaucoup, dans laquelle Jérôme Bondu, consultant indépendant, expert en intelligence économique, et dirigeant de la société Inter-Ligere, démontre qu’un smartphone Android enregistre en permanence tout ce que vous dites, notamment lorsque vous avez activé la recherche vocale avec « Ok Google ».
Un mouchard dans nos poches
Constatant moi-même avec des collègues qu’effectivement sur nos smartphones Android, on pouvait retrouver ce phénomène, y compris des conversations enregistrées sans qu’on le sache, j’ai décidé d’en savoir plus sur Jérôme Bondu, et il s’avère que sa société est basée dans le nord, à Templemars.
C’est ainsi que j’ai pu contacter Jérôme Bondu et réaliser l’interview que vous entendrez ce matin dans Savoir Plus. Une interview qui aborde de nombreux sujets, comme l’indépendance technologique de l’Europe, ou les problématiques de traitement des données en Chine. A noter que Jérôme Bondu a publié un livre, « Maîtrisez Internet avant qu’Internet ne vous maîtrise », aux éditions Inter-Ligere, et dont vous trouverez tous les détails sur ce lien :
http://inter-ligere.fr/index.php/fr/edition-fr
Et pourtant c’est écrit noir sur blanc dans les explications de Google
Chose méconnue du grand public, l’entreprise stipule clairement dans la page relative à votre activité (Google My activity) que, je cite :
» Lorsque vous utilisez des activations audio telles que les suivantes, Google enregistre votre voix et d’autres contenus audio, ainsi que les quelques secondes qui précèdent :
- Énonciation de commandes telles que « Ok Google »
- Appui sur l’icône représentant un micro
Votre contenu audio n’est enregistré dans votre compte que si vous y êtes connecté et si l’historique de vos activités vocales et audio est activé. Le contenu audio peut être enregistré même lorsque votre appareil est hors connexion ».
Jusqu’à quel point sommes-nous prêts à accepter une telle intrusion dans nos vies privées ? Que fait exactement Google de ces enregistrements ? J’ai bien entendu contacté le service presse de Google, pour savoir notamment comment étaient traitées ces données, et à ce jour je n’ai malheureusement pas eu de réponse.