« Nous sommes les crucifiés du Covid ». Ketty Gourlet, la présidente du collectif intermittents et entrepreneurs du spectacle et de l’évènementiel, par ailleurs directrice artistique de la compagnie Mozaïk, n’y va pas par quatre chemins. Dans une interview diffusée ce jeudi à 9h elle explique de manière très pédagogique la situation actuelle des intermittents qui ne peuvent quasiment plus travailler du fait du confinement ou avec des propositions de contrats totalement ubuesques.
Créé au mois de septembre dernier, le collectif se mobilise sur les réseaux sociaux via notamment la page facebook « Tous à Lille », mais aussi dans la rue, avec d’autres professions elles aussi durement touchées par les mesures de confinement : les restaurateurs, les cafetiers, les gérants de discothèques..
Tous appellent à manifester à nouveau le 14 décembre prochain à Lille avec comme revendication principale un dispositif exceptionnel garantissant la survie du secteur. Car si le souhait pour tous les intermittents est de pouvoir reprendre le travail rapidement, malgré les aides gouvernementales en direction de ces secteurs, la situation devient dramatique pour nombre d’intermittents, de professionnels et d’indépendants. Selon ce collectif ce sont des milliers de professionnels qui risquent de se retrouver sans ressources.